vendredi 20 avril 2012

Circuito Mágico del Agua

 
La fin de l’été arrivant, on a décidé avec quelques amis d’aller enfin voir le Circuito Mágico del Agua, dans le centre de Lima, un ensemble assez spectaculaire d’une quinzaine de fontaines avec jeux de formes et lumières dans un parc, juste à côté de l'Estadio Nacional tout beau tout neuf !







Détente entre potes, au milieu de familles de péruviens avec les gamins en extase : le circuit magique de l'eau porte bien son nom !


L'eau de cette fontaine jaillit de manière aléatoire, le but étant d'atteindre le centre tout en restant sec ! Pas facile !

Le moment le plus impressionnant restera le spectacle : une projection de danses (classique et traditionnelles péruviennes) sur une fontaine. Impressionnants, ces deux danseurs de Marinera flottant dans les airs, sur l'eau!

Endroit à visiter absolument pour ceux de passage à Lima, un bon moment de détente !


http://www.parquedelareserva.com.pe/index.php/circuito.php

mercredi 11 avril 2012

El Cordano, Centro histórico de Lima


Et hop ! Les cours ont repris, ça sera donc un petit restaurant du centre, fondé en 1905, à une cuadra du palais présidentiel. Tous les plus grands noms du Pérou y sont passés et les prix sont assez modiques… c’est donc tout vu : qu’est-ce qu’il y a au menu ?
Pour moi ça sera un picante de camaron vraiment délicieux, soupe d’algues et palta rellena (avocat ‘‘garni’’) pour un ami argentin. Ma voisine de table choisit des Choros a la Chalaca, moules garnie de Sarza Criolla (tomates, aji, oignons violets et herbes), il ne manque plus que les traditionnelles milanesa de pollo (cf post sur la dernière partie de la jungle) et salades mixtes (apparemment exceptionnelles !) pour les deux amis restants.
Comparer la taille de la garniture par rapport à celle de l'avocat...
BUENAZO !

Week-end à Miraflores

Derniers jours de vacances avant de reprendre les cours : direction Miraflores, quartier aisé de bord de mer, là où se concentrent beaucoup d’étrangers. Au programme de ce dernier dimanche avant la reprise : hippie Sunday, RDV de baba cools en tous genres. Enfin… pas tant que ça ! L’endroit ne respire guère la mixité sociale.
Un des parcs du Malecon, à Miraflores
Hippie Sunday
Toutes les falaises en bord de mer sont aménagées et forment un malecón  vraiment  propre, et agréable l’été. Les familles se retrouvent dans des parcs financés par la municipalité et des grosses firmes nord-américaines. Le couché de soleil, absent en hiver car… on ne voit pas le soleil (tout simplement !), est vraiment beau en été.
Coucher de soleil derrière l’ile San Lorenzo
On continuera la soirée à faire n’importe quoi dans les parcs avant d’aller manger dans une sandwicherie connue de Miraflores (même si elle est loin d’être la meilleure de Lima) qui sert de bon sandwiches de chicharrón (viande de porc frie)!

Pan con chicharron
Ces dernières photos sont prises depuis l’appart d’une amie, au 18ème étage. Londres ? New York ?? Tokyo ??? Eh non… Lima !

mardi 10 avril 2012

Selva, partie 6 : Retour en bateau à Yurimaguas

Le retour, à contre courant, durera 22h, soit plus du double que l’aller. On achète quelques trucs sur le port, le bateau prend un peu de retard (bien que cette notion n’a pas de sens à cet endroit…) donc j’en profite pour essayer l’aguaje, fruit d’un palmier. La vendeuse ainsi qu’un habitant m’expliquent comment ça se mange, la technique de râper la peau avec les dents pour recracher est amusante, mais je suis peu efficace !


On part sous un ciel chargé, et après quelques minutes la pluie commence à tomber, contrastant avec la chaleur qui allait être étouffante. Le voyage est assez monotone, on s’endort de nouveau bercés par le ronflement du moteur, on prépare ce que l’on fera en rentrant à Lima, on pense, on réfléchit, on s‘imagine des choses et on se souvient de tout ce qui vient de se passer. Puis vient l’heure du déjeuner, que mon ami aura du mal à avaler ! La banane est farineuse, la viande caoutchouteuse et le riz n’est pas fameux… mais c’est délicieux comparé à ce qui sera servi le soir : du riz au lait (ou plutôt du lait au riz) difficile à avaler. Cette fois-ci, je ne peux pas l’aider à finir, et c’est donc sans même l’avoir commencé qu’il le jettera par la fenêtre !
Sur le Río Huallaga
Le coucher de soleil est une fois de plus somptueux. C’est ce voyage en bateau qui m’avait tant fait rêver du Pérou avant de partir. Les sensations que l’on a lorsqu’il pleut, cette joie mêlée à une nostalgie assez mystérieuse que je ne m'explique pas, la gorge qui se noue sans raison, ce soleil harassant qui illumine le paysage d’une lumière que je ne connaissait pas, cette chaleur qui nous enveloppe lorsqu’on s’endort, les couchers de soleil qui donnent un tout autre aspect à la forêt, cette lenteur, cette monotonie, ces… bref, j’kiffe la jungle !
...
... ..
Qui dit coucher de soleil dit nuit, qui dit nuit dit Cumbia (musique latino-américaine qui au Pérou est surtout représentée dans l’Amazonie), qui dit cumbia dit électricité, qui dit électricité dit générateur et qui dit générateur dit nuit sans dormir ! Eh oui, on s’est mis dans la mauvaise partie du bateau : dans mon hamac, en plus du bruit insupportable, je reçois l’échappement en pleine figure ! On en profite donc pour s’asseoir sur le toit, discuter en admirant le ciel étoilé qu’aucune lumière ou presque ne vient polluer. C’est seulement entre 23h et 2h qu’on pourra s’endormir dans le hamac. 11h, au rythme de l’Amazonie, ça fait tard !
Ce voyage est magique, et il se finit très tôt le matin à Yurimaguas (toujours dans l’hôtel 4****). On passera la journée à se balader dans Yurimaguas en traversant le marché, en admirant les anciennes demeures des grandes fortunes de la jungle qui étaient recouvertes d’azulejos importés du Portugal. Ces merveilles ne sont pas rénovées, la moiteur de la jungle et les affiches électorales sont les seules à s’occuper d’elles.
Entrée du marché de Yurimaguas
Une de ces maisons
Pour déjeuner, on se dirige vers le restaurant sans prétention d’un hôtel. C’est notre premier repas depuis la sortie de la jungle : les assiettes sont gigantesques ! La milanesa de carne de mon ami est plus large que lui !!! Mon Lomo Saltado est tout aussi incroyable. En digérant, j’en profite pour admirer les bâtiments publics, ainsi que le local peint d’une radio locale. Ce village est petit, isolé, il n’y a pas l’air d’avoir grand-chose à faire, mais il est vraiment agréable.

Plaza de Armas de Yurimaguas
Local de Radio Televisión Oriente
Vue sur le fleuve et la forêt sous la pluie
Après une journée de repos à Yurimaguas, on repart, non sans problèmes, vers Lima, en faisant une halte à Trujillo dans le désert côtier. On a manqué le bus Tarapoto – Lima à cause d’un éboulement sur la route : on y est restés bloqués trois bonnes heures (c'est-à-dire rien dans la région). Je regrette un peu de ne pas avoir passé plus de temps à Tarapoto, car j’ai vraiment adoré cet endroit à l’aller, mais retrouver la vie liménienne après cette aventure inoubliable avait du bon !
Le fameux Lomo Saltado, avec la milanesa XXL

Selva, partie 5 : 4 jours suivants dans la jungle

Le 4ème jour, lors du voyage, j’arrive à prendre un toucan en photo. J’en avais aperçu un lors des premiers jours et dans le Petén au Guatemala, mais impossible de bien les voir et de les photographier. Je suis content parce qu’il est resté longtemps sur la même branche, visible. On installera tôt le campement pour faire deux ‘‘promenades’’ en forêt : une de jour, une de nuit. La différence par rapport à la première fois, c’est que le chemin… n’existe pas, c’est à nous de le faire. Beaucoup d’insectes en tout genre, de boue, de plantes et autres réjouissances ‘‘bien sympathiques’’.
Le toucan
Vue depuis notre campement du 4ème jour
La marche de nuit était vraiment exceptionnelle ! En y allant en bateau, de nuit, Wellington notre guide aperçoit quelque chose sur un arbre. On se rapproche : une grenouille minuscule ! Pleins d’yeux nous regardent, des lucioles s’envolent lorsqu’on s’approche et des petits mammifères fuient. On ne verra pas beaucoup d’animaux à cause des pluies car la zone est trop inondée, mais on passera quand même à quelques cm d’une magnifique tarentule.
Une tarentule, presque de la taille de la main
Le soir suivant, on en retrouvera une pareille, mais dans la chambre. Ne sachant pas si elle est vénéneuse, je n’ose pas la tuer et on appelle un des guides. Une fois morte, Sonia la prend par les pates pour la jeter par la fenêtre (les 5ème et 6ème nuits, on retrouve les maisons, avec des murs en bois !)
Notre campement du 3ème et 5ème jour. On était à 10 dessus le 3ème jour. Mon estimation : 2.5m² par personne
Un petit insecte tout bizarre, pas si petit comparé à la largeur du T-Shirt…
Le chemin du retour nous est paru beaucoup plus long et monotone, sans doute parce que l’effet ‘‘découverte’’ s’était dissipé. On a pu cependant observer d’autres animaux et des paysages magnifiques. Les guides ont du ramer à contre-courant pendant trois jours, leur effort laisse bouche bée : les voir travailler autant tout en sachant qu’il est impossible de les aider (les rames en bois sont très lourdes, les épaules me faisaient mal après 10 minutes dans le sens du courant !) est vraiment frustrant. Les deux derniers jours ont été marqués par de fortes pluies : le pic de la saison se rapprochait ! On était sous une bâche en plastique, avec les sacs et la nourriture, pendant qu’ils continuaient de ramer, sans s’arrêter. Des orages ont éclaté, un éclair suivi quasi-instantanément d’un bruit sourd nous indiquant que l’orage était vraiment (vraiment !!!) tout près.
Des singes moines magnifique sur une photo vraiment pas top!
Les perruches et perroquets font leurs nids dans des arbres morts,
que les oiseaux charpentiers (les pics) ont auparavant percés.
Ces 7 jours dans la jungle n’ont vraiment pas été faciles. Il faut s’habituer à l’absence de tout confort, aux vêtements lavés dans la rivière, qui deviennent orange après quelques jours à cause de la boue (le fait qu’on ne sait pas les laver doit jouer aussi…), aux longues heures passées dans le canoë en plein soleil, à luter parfois contre le sommeil alors que les guides rament sans relâche. Mais l’expérience est incroyable ! Le fait de vivre sur la rivière en permanence est magique. L’eau tonifie au réveil, rafraichit dans l’après-midi et détend avant de se coucher. On a dormi pendant une semaine à ‘‘ciel ouvert’’, avec juste un matelas très fin et une moustiquaire, au plus proche de la forêt, dont l’activité nocturne est fascinante. J’ai eu l’impression de sortir de la forêt fatigué, mais d’avoir paradoxalement fait le plein d’énergie. On a payé notre séjour bien sûr, mais pendant une semaine, ce n’est pas l’argent qui nous a fait manger : c’est la pêche quotidienne, aléatoire. On est loin de tout, une montre n’a pas de sens à cet endroit. On se couche lorsque la nuit tombe, on se réveille peu après que le soleil se soit levé, le rythme est sain et vraiment agréable. Se demander l’heure est absurde, et on oublie cette question dès qu’on rentre dans la réserve. Pas de technologie, pas de moyen de communication, juste nous, la nature vraiment hostile, et les guides qui ont tout fait pour nous la faire découvrir.
La nature exubérante tout au long de notre trajet
L’orage qui arrive
Un oiseau charpentier rouge (on le retrouve au Guatemala, il doit être dans toutes les forêts
tropicales d’amérique). On en a aussi vu un jaune, beaucoup plus rare apparemment !
On quitte la forêt et on rentre à Lagunas sous un orage tropical. Le soir, le seul restaurant est fermé, on mangera donc quelques gâteaux secs. Le lendemain, après être passés une dernière fois au local de l’agence, on s’apprête à repartir, par le même bateau que celui qui nous a amené.
Au camp d’entrée/sortie de la réserve, sous la pluie
Une maison assez représentative de Lagunas, en bois, toit en feuilles de palmiers, et avec la cour à côté
Le port de Lagunas, tôt le matin, pendant la saison des pluies
Ah, au fait, j’ai réussi à traverser la rivière, mon orgueil est sauf ! J’ai galéré, parce que le courant est fort à cette époque, mais je l’ai fait ! Une des femmes qui garde le poste était en train de se baigner, et lorsque je reviens, quelqu’un lui dit : ‘‘pourquoi tu n’es pas allée plus loin ?’’, ce à quoi elle répond : ‘‘non, j’ai peur, il y a des…’’. Je n’ai pas compris ce que c’était, mais vu qu’ils sont habitués à tout, elle devait avoir une bonne raison de ne pas le faire, et moi de pousser un bon : GLOUPS.

Selva, partie 4 : 3 premiers jours dans la jungle



Dernière petite douche (froide bien entendu) puis on part au local de l’agence pour finir les préparatifs. 30 minutes plus tard, la moto-remorque est chargée, on prend la petite piste ‘‘carrossable’’ qui devient vite un bon bourbier… Ca secoue, on manque de tomber tous les 200m, mais ça passe ! Les canoës (taillés dans un seul tronc d’arbres) sont chargés, les formalités réglées : c’est l’heure de partir, pendant 7 jours (4 nuits aller et 2 nuits retour) au milieu de la jungle, en bateau et dans des campements.

Très vite, on commence à apercevoir la faune : des singes-moines (tous les noms seront traduits de l’espagnol, ou alors en espagnol ou en cocama-cocamilla). Inutile de mentionner les moustiques. En continuant sur la rivière, quelques boucles plus loin, on tombe sur un plan d’eau incroyable : impossible de distinguer la limite entre rivière et forêt, le reflet est parfait !

Un autre reflet, bien moins spectaculaire que le premier
Des lianes pendent de certains arbres, d’autres sont enveloppés dans des toiles d’araignées qui font une bonne dizaine de mètre de haut pour les plus grandes. Les papagayos crient et fuient lorsqu’on se rapproche.

Très vite, on arrive au premier campement. C’est la saison des pluies, donc le trajet est assez court, car on peut couper par les sacaritas, des raccourcis au milieu de la forêt inondée où l'on frôle les arbres, desquels tombent parfois des branches, parfois des fourmis géantes (la 3ème piqure peut provoquer un infarctus…) ou encore des araignées ‘‘d’une taille appréciable’’. La maison est construite sur pilotis, car à cette époque tout est inondé. Le seul moyen d’en sortir est… de se jeter à l’eau. La rivière sert à presque tout : laver les poissons vidés, jeter les déchets (tous organiques), se baigner, se laver les dents, s’amuser, etc…

Iguana
Le deuxième jour est plus riche en découvertes : on passe à côté de tortues, des dauphins nous suivent, on s’arrête près d’un paresseux puis d’un iguane relativement imposant. On s’arrête à une petite cabane pour déjeuner, le temps de rencontrer 2 argentins, puis on repart vers le deuxième campement, bien moins confortable que le premier. En arrivant, ma seule envie est de me jeter à l’eau : le soleil écrasant, la chaleur, l’humidité, les moustiques, l’inconfort du canoë pendant des heures font que le voyage est tout sauf reposant.

Peu de temps après m’être lavé, la pluie arrive (pas de trajet sous la pluie : on aura eu de la chance lors des 5 premiers jours !). Les goutes, si agréables et rafraichissantes, frappent fort : on est entre le massage et la douleur. La forêt, comme chaque soir envahie par les croassements des grenouilles, est somptueuse sous son voile humide. Le diner est presque prêt (j’ai insisté, impossible de les aider à préparer ! Je suis obligé de ne rien faire !), et après une brève conversation avec un couple de canadiens retraités, c’est l’heure du rituel anti-moustique, puis non pas du coucher, mais de l’affalement sur le sol (le matelas est si fin qu’on peut, en respectant la méthodologie scientifique des 5%, le négliger).

Un endroit sublime, un moment magique, malheureusement (?) impossible à capter avec mon appareil
Traverser ? Ne pas traverser ?
Je n’en peux plus, il est temps de parler nourriture : notre diète comporte parfois pâtes ou riz, pain avec de la confiture, mais surtout poisson de la rivière et bananes plantain frites, la base de la nourriture amazonienne. Le 3ème jour au matin nous attendent donc quelques petits poissons bien appétissants, comme ce magnifique piranha, pour le petit déjeuner. Je me suis levé tôt, et j’accompagne un des guides, Wellington, qui est en train de les vider. Il me dit que parfois, des filles viennent ici et traversent la rivière à la nage. J’ai essayé au premier campement car il y avait un arbre à 5m de la maison : en le touchant, une énorme araignée est sortie et est tombée dans l’eau, ce qui m’a fait repartir en nageant le plus vite possible (bon ok, pas si vite en fait…). Je m’étais dit que ‘‘jamais plus’’, mais avec ce qu’il me raconte, mon orgueil en prend un coup. La suite dans quelques jours !

Piranha Blanc
Et un bon petit-déjeuner
Avant de continuer jusqu’au campement suivant, on part faire une promenade dans la jungle, car il y a à cet endroit une partie qui n’est pas inondée. Même si ce chemin est déjà plus ou moins déblayé (car le plus proche de l’entrée de la réserve), la progression est pénible. La chaleur est asphyxiante et les moustiques ne nous laissent pas 10 secondes en paix, malgré qu’on se soit aspergés de répulsif. Ils piquent même à travers les vêtements !
La Lupuna, arbre le plus grand de la région
Une fourmi géante (isula) sur le Machete
Lors du voyage du 3ème jour, on passe par un bras mort  ou poussent des ‘‘gloria regias’’, vraiment impressionnantes !


On s’enfonce de plus en plus dans la réserve, et les campements sont de plus en plus sommaires : il n’y a plus qu’un sol (fait de palmier Pona) sur pilotis, avec un toit de feuilles de palmier (celui utilisé s’appelle shebon). Pour les toilettes, c’est en s’avançant un peu dans la forêt, avec les bottes car c’est inondé. La nuit, avec une lampe torche, on peut voir tous les yeux qui nous observent : l’expérience vaut la peine d’être vécue !

Grenouille tombée avec une feuille lors du passage d’une sacarita
M. D. Père avec un des guides : Wellington
Depuis qu’on est arrivés, je m’intéresse à comment ils préparent leur nourriture. Ce soir, ils vont tendre les filets dans un sous bois, et acceptent que je les accompagne. On n’a pas fini que déjà un poisson est pris au piège : ça sent bon le petit déjeuner copieux ! Les poissons sont mangés de plusieurs manières : frits, fumés, bouillis ou cuits dans une feuille de bijao (ça ressemble au bananier). Ils sont presque toujours accompagnés de banane frites. Comme espéré, le filet est plein le matin : on sera obligé d’en relâcher le tiers, plus quelques-uns qui se sont déjà faits manger par les piranhas.
Piranha noir (pas le plus agressif) et Chambira
Poissons cuits dans les feuilles de Bijao… RICO !

Vidage des poissons, à 6h du mat’