samedi 9 février 2013

Cuzco et la Vallée Sacrée



Arrêt petit déjeuner peu avant Abancay, sur la route de Cuzco

Début juin, après y avoir pas mal réfléchi, départ en bus pour Cuzco, capitale de l’ancien Empire Inca. Au programme : 5 jours dans la ville et dans la Vallée Sacrée toute proche. Le voyage devait se poursuivre vers le lac Titicaca et/ou Arequipa, mais ma carte bancaire bloquée en aura décidé autrement (on ne peut payer le bus entre Cuzco et ces endroits qu’en liquide). La raison ? Cuzco est magnifique, mais Cuzco est inondée de touristes et très chère. Cette concentration ne donne qu’une envie : fuir le lieu. Mais sa beauté et son histoire le rendent incontournable (ceci entraîne cela…).
Dimanche matin sur la Plaza de Armas de Cuzco
Bref après presque un an passé au Pérou à voyager à droite à gauche en se décidant au dernier moment, c’est vraiment dur se mettre en tête qu’il faut prévoir à l’avance, faire des réservations. Mis à part un restaurant pour un groupe de 10 personnes à Lima, on n’avait rien réservé de l’année. C’est stupide, mais on se sent comme privés de liberté, ce n’est pas du tout la manière de voyager et découvrir qui m’attire.
Iglesia de San Blas, sur la Plaza de Armas
L’industrie est très bien rodée : les hôtels sont 2,5 fois plus cher que dans les autres lieux touristiques du pays, pour manger c’est pareil et la nourriture tout sauf bonne, c’est un parcours du combattant que d’acheter un billet étudiant pour le Machu Picchu (il faut se rendre au ministère de la culture, loin du centre, dans une rue qu’aucun taxi ne connait : on a tourné en rond plus d’une demi-heure). A partir d’Ollantaytambo, aucune route ne mène à Aguas Calientes, le village par lequel tout le monde doit passer au pied du Machu Picchu. Il n’y a qu’un train dont le billet le moins cher est à 50 dollars aller simple pour 1h30 de trajet à peine (100 dollar depuis Cuzco). Une alternative quand même : une piste non asphaltée qui en 6 ou 7 heures nous y mène, mais là encore le transport est plus cher qu’ailleurs, et les chauffeurs sont vraiment des bons tarés (ça ne sert à rien de prendre cette route pour découvrir le Pérou ‘‘hors des sentiers battus’’. 
Rue de Cuzco : édifice colonial sur une base Inca
Le bus qui nous emmène de Aguas Calientes au MP coûte 17 dollars aller/retour pour à peine 30 minutes de montée, pas de tarif étudiant pour les étrangers bien sûr, et pour visiter les sites de la vallée sacrée il faut obligatoirement acheter un billet touristique (vraiment cher), payer l’entrée d’un seul site ou de deux n’est pas possible. Bref, le tourisme est utilisé pour générer un fric monstre, mais l’activité n’a aucune répercussion sur les habitants de la région en dehors de ceux proches des sites. Les monopoles, privés pour la plupart mais qui sont tout sauf naturels (en gros, l’Etat permet leur maintient), s’en donnent à cœur joie !
Sacsayhuamán, citadelle dominant la ville de Cuzco. La taille des pierres, qui
ont été amenées sur ce lieu par une civilisation qui ne connaissait
pas la roue, est impressionnante.



En bref, Cuzco et le Machu Picchu, symbole du Pérou pour l’immense majorité, n’ont rien à voir avec le reste du pays. Je suis content d’y être allé, les sites sont tout simplement incroyables, mais je n’y remettrai pas les pieds comme ça, et je n’en ferai pas plus la promo : le Pérou offre tellement d’autres choses, qui font passer de bien meilleurs moments.
La perfection Quechua : le site de Ollantaytambo dominant
la vallée de l'Urubamba

Vue sur une partie des terrasses de Ollantaytambo


Amanecer en Machu Picchu
El Templo del Sol

Retour à Lima avec seulement 0,25€ en poche, sans avoir pu acheter à
boire ou à manger pour le trajet du retour...

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