mercredi 3 août 2011

Première étape : Madrid !


Comme il y a 500 ans, tout voyage (ou presque…) pour l’Amérique Latine commence par l’Espagne. En guise d’échauffement donc, 5 jours à Madrid : l’occasion de me mettre dans le bain, de découvrir (enfin) la capitale espagnole et de retrouver des personnes qui nous ont marqué.
A l’arrivée, le premier bus qui me passe devant m’emmène à la Plaza de Toros, magnifique bâtiment en briques : ça sera le seul de la journée.
Plaza de Toros, à Las Ventas
Les jours suivants, je les passe à me perdre dans le centre historique et à visiter quelques lieux avec P&C (&Co.). Moins de 30°C et un peu d’air : climat parfait et inespéré pour la saison.
Edificio España
Madrid n’est qu’à 1 000km de Tours, mais la ville n’a rien à voir avec la France : Tours et Bordeaux sont en Pierre blanche, Paris a été redessinée par Hausmann et à Toulouse, là où même le béton est rose, briques et cailloux s’entremêlent, mais à Madrid, chaque quartier, chaque rue a son style propre.
La Gran Via, centenaire il y a peu
La Gran Vía toute en hauteur, les tours futuristes du Nord, près du stade du Bernabeu, la Plaza Mayor aux allures médiavales, la Puerta del Sol et ses immeubles aux façades identiques, les bâtiments résidentiels touts de brique : les ruelles pavées côtoient les larges paseos ombragés, les bâtiments de style arabe ceux de style médiéval, un temple antique égyptien fait face à l’Edificio España dont le style fait penser à une ville industrielle nord-américaine. Madrid est une ville métisse, où il fait vraiment bon vivre (quand on a du boulot, les Indignados de la Puerta del Sol ont là pour le rappeller).
Coucher de soleil sur le Palacio Real et la Catedral de la Almudena, vus depuis le Rio Manzanares
La ville d’Europe ayant le plus d’arbres (de source madrilène) donne envie de s’y arrêter pour prendre le temps d’en découvrir tous les recoins, mais le voyage ne fait que commencer : après des dizaines de Km de marche en quelques jours, direction Barajas. Après un bon petit stress concernant ma carte d’embarquement (merki Iberia !), puis me voila bien installé à côté d’un type faisant partie d’un groupe d’une quarantaine de gringos (les vrais…). J’aurai pu mieux tomber, mais j’ai mon siège, je ne dis rien. Ca tombe bien, car lui non plus : pas un bonjour lorsque je le salue, pas un merci lorsque je lui prête mon stylo… Exactement le type de personne que je ne veux pas rencontrer là-bas, et à cause de qui je ne serai vu que comme un gros sac à dollars. J’en ai pour 12h, autant en profiter pour repenser à ces 5 jours.
Palacio de Cibeles, magnifique !

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